Étienne de Montety (Le Figaro) reviews the french traslation of Gerald Martin's "Gabriel Garcia Marquez - A Life" (Gabriel Garcia Marquez - Une vie)
Garcia Marquez travaille beaucoup. Pour le cinéma et aussi pour la presse colombienne et espagnole. Nombre de ses articles traitent du prix Nobel de littérature et de l'Académie suédoise, Dieu sait pourquoi. Un jour de 1982, il reçoit un coup de téléphone lui annonçant que le prix lui échoit. Le cri de sa femme est éloquent : «Mon Dieu, qu'est-ce qui nous attend, maintenant ?» La réponse est contenue dans une déclaration de Garcia Marquez, faite à ses débuts dans la carrière. Elle résume cet homme complexe longtemps tiraillé entre l'action politique et l'écriture, toujours tenté de faire coïncider les deux, mais mû par une telle énergie qu'il lui est impossible de considérer la littérature comme un art replié sur soi-même. Gabo ne manque pas d'humour, sinon de vérité quand il assure : «Je ne parle jamais de littérature parce que je ne sais pas ce que c'est ; de plus, je suis convaincu que le monde serait le même sans elle. D'un autre côté, je suis convaincu qu'il serait différent sans la police. Je pense par conséquent que j'aurais été plus utile à l'humanité si, au lieu d'être écrivain, j'avais été terroriste.»
Et pourquoi pas un écrivain dont les livres seraient autant de bombes lancées dans le choeur paisible de la littérature mondiale ? Read More
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