Gérard Meudal reviews Martin Solares' Les Minutes Noires (Los Minutos Negros)
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On raconte que B. Traven, ce mystérieux écrivain allemand exilé au Mexique, aurait participé en 1947 sous une fausse identité au tournage du Trésor de la Sierra Madre, le film adapté de son roman par John Huston.
C'est l'une des figures tutélaires qui hantent l'étrange histoire racontée par Martin Solares dans Les Minutes noires. Un récit où l'on croise, pêle-mêle, un Père jésuite en délicatesse avec son évêque, plusieurs bandes rivales de narcotrafiquants, un Grizzli et un Chacal, le "Sherlock Holmes mexicain", qui s'agace toujours d'être comparé à un boniment littéraire, lui qui a arrêté le faussaire de Tampico et identifié l'assassin de Trotski, un fantôme qui vient se pencher sur l'auteur pour lui murmurer à l'oreille "pas vrai que dans la vie de chaque homme il y a cinq minutes noires ?", quelques hommes d'affaires véreux et même un extraterrestre qui ne serait autre que le roi des martiens. Ils sont si nombreux qu'il a fallu en dresser la liste en préambule comme dans une pièce de théâtre, et dans cet inventaire hétéroclite, on trouve même un élément totalement inattendu : un policier honnête.
Martin Solares reprend les codes et les situations d'une intrigue policière classique pour créer un univers où le lecteur est constamment placé sur une frontière fluctuante entre rêve et réalité, entre la fiction et l'authentique violence des faits. Dans la ville portuaire de Paracuan, Etat de Tamaulipas, un tueur en série a assassiné plusieurs fillettes.
L'enquête est rondement menée par la police locale, dont les méthodes sont d'une efficacité redoutable. Elles consistent à arrêter le premier venu et à l'inculper au mépris des preuves les plus évidentes, non par simple laxisme mais pour protéger le véritable coupable qui bénéficie de toutes sortes de protections. Quelques années plus tard, un journaliste vient déterrer cette histoire et, comme il se doit, est rapidement assassiné.
C'est l'une des figures tutélaires qui hantent l'étrange histoire racontée par Martin Solares dans Les Minutes noires. Un récit où l'on croise, pêle-mêle, un Père jésuite en délicatesse avec son évêque, plusieurs bandes rivales de narcotrafiquants, un Grizzli et un Chacal, le "Sherlock Holmes mexicain", qui s'agace toujours d'être comparé à un boniment littéraire, lui qui a arrêté le faussaire de Tampico et identifié l'assassin de Trotski, un fantôme qui vient se pencher sur l'auteur pour lui murmurer à l'oreille "pas vrai que dans la vie de chaque homme il y a cinq minutes noires ?", quelques hommes d'affaires véreux et même un extraterrestre qui ne serait autre que le roi des martiens. Ils sont si nombreux qu'il a fallu en dresser la liste en préambule comme dans une pièce de théâtre, et dans cet inventaire hétéroclite, on trouve même un élément totalement inattendu : un policier honnête.
Martin Solares reprend les codes et les situations d'une intrigue policière classique pour créer un univers où le lecteur est constamment placé sur une frontière fluctuante entre rêve et réalité, entre la fiction et l'authentique violence des faits. Dans la ville portuaire de Paracuan, Etat de Tamaulipas, un tueur en série a assassiné plusieurs fillettes.
L'enquête est rondement menée par la police locale, dont les méthodes sont d'une efficacité redoutable. Elles consistent à arrêter le premier venu et à l'inculper au mépris des preuves les plus évidentes, non par simple laxisme mais pour protéger le véritable coupable qui bénéficie de toutes sortes de protections. Quelques années plus tard, un journaliste vient déterrer cette histoire et, comme il se doit, est rapidement assassiné.
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